Quand ton pote te dit : ton écriture évolue !

Presque huit heures, en ce mois de mai, il fait toujours clair.

On se pointe en terrasse avec mon pote – appelons le Bebert, il est susceptible, très susceptible –  la place est « clean » !  Pourtant on loge dans restaurant plutôt exotique, mais pas à l’extrême de l’exotisme !  Non, disons plutôt vers le moyen … orient.  Les assiettes ne font pas un bruit.  Normal, on y mange sur des plateaux en bois massif, de l’if, voire du cèdre.

On se tape un bon chawarma, frites en option, parce que faut pas déconnailler quand même, on est en Belgique.  Et on se tape quelques bières en se goinfrant de plats qui sentent bon le Drakkar (pas le parfum, l’hôtel dont les fondations n’étaient pas légion).  Et mon Bebert, tout sympa qui commence à me parler usine et fripes en me lâchant :

  • J’ai bouffé avec un légiste qui m’a expliqué les dégâts que fait une balle de Kalach dans le coffre à couscous.
  • Euh.  Là, on mange mon Bebert.
  • Bois-y un coup.  Ca va passer.  Bref, donc ça fait une boule à l’intérieur du bidon quand tu as le malheur de te prendre un maxi menu barbu.
  • Mais je vais gerber moi !  Stop !  Tonnerre, on bouffe !
  • Une boule parce que la balle, tu vois, tournoie à l’intérieur des entrailles (si chère à Marie dont on cultive les fruits à l’église).
  • Bon.  Vas-y, fais péter les détails qu’on en finisse.

Et le bon Bebert qui continue à qui mieux-mieux !  Moi je vous le dis, dans la Police on perd ses repères.  Il était pas comme ça avant mon Bebert.  Bon, j’en viens au fait !  Au thé (à la menthe pas très catholique, pour ne pas dire religieuse), ce dernier me sort :

  • Ton écriture a évolué mon Saint Val.
  • Merci.

C’est tout ce que je lâche : un merci !  Parce que tu sais Bebert (si tu me lis), et bien sache que j’ai apprécié ton compliment toi qui en est si avare, mais que pour ça hein …

Saint Val,

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