Je suis fâché et ce n’est rien de le dire. Hier après-midi (ce 29 mai) alors que j’allais encore publier une énième « fausse propagande », histoire de vendre quelques centaines d’exemplaires de plus, un message m’avertit que mon compte Facebook n’est plus disponible !
Je tente à nouveau de me connecter : rejet. Encore une nouvelle fois : rejet à nouveau. En chipotant un peu au sein de cette superbe littérature inventée par des ingénieurs ayant à mon avis loupé de très très le loin le bac blanc, je trouve enfin une explication ! Ou plutôt deux. La première, comme je vous le disais, issue des alphabètes du code qui me lancent dans un anglais approximatif (putain, même pas capables d’écorcher du Stendhal, faut qu’ils maltraitent tonton William et son Toby, l’hors note Toby), que mon identité n’est pas bonne. La seconde, issue d’un forum où je comprends avoir été dénoncé ! Ça me rappelle les heures glorieuses des collabos qui oeuvrèrent surtout entre 1941 et 1944. Me voilà un anti-goy littéraire ! Foutre, qu’ils « heil » se faire.
Bon. Je me calme. Je disais : mon identité pose un problème ! Et oui, mon n’veu. Saint Val, c’est à la fois le héros, le narrateur et le nom de plume mais que j’ai choisi. J’ai même poussé le vice jusqu’à aller voir un officier civil en la personne de mon ami Me Pierre M., huissier de justice de son état pour valider que derrière Alexis de Saint Val, il y a un bien Alexandre L., qui préfère laisser la place à un marketing certes douteux mais fulgurant pour vendre ses petits écrits et, comment dire, créer un produit littéraire marketing non identifié !
Promis, Marc Zuckerberg, je ne le ferai plus. Et non, je n’écrirai rien d’insultant à l’encontre de votre entreprise, lieu de communication Ô combien vénérable. Et non, je ne ferai aucun jeu de mots débiles à la mode « Saint Val », me demandant si la traduction de votre nom relate plus de la colline hydratée de carbone, ou d’une éventuelle pratique buccale tellement importante qu’elle permet d’en avaler des montagnes !
Cela étant posé, je me demande quand même quel est l’intérêt de telles pratiques ! Vous pourriez me dire qu’il est normal de flinguer des comptes personnels utilisés à des fins commerciales, et moi de vous répondre : bordel, avec ce que je dépense en pub (…) ça me fait penser au chinois qui doit payer la balle avec laquelle on l’exécute ; voire me faire penser que les collabos et bourreaux d’hier n’avaient jamais songé à présenter une facture de gaz aux éradiqués du Livre.
Je crise, je gueule, je conchie les cons… mais avec tout ça, je ne vais pas vous faire perdre plus de temps, et encore moins à moi, car je dois trouver un nouveau moyen de pouvoir discuter « en live » avec mes lecteurs autrement que via une « fan page ».
A bientôt,
Saint Val,