Ca s’emballe et ça revient, c’est fait de tout petits riens …

Depuis quelques jours, la presse monte au créneau !  De nouveaux rebondissements dans l’enquête sur les Tueries du Brabant wallon, qui rappelons-le, sont bien autre chose qu’une simple série de faits-divers comme certains « journalistes » l’affirment !

Les Tueries du Brabant wallon, ce sont :

  • au bas mot, 28 morts (j’écris « morts » parce que l’on parle généralement de victimes, mais quid des blessés et des enfants qui ont perdu leur[s] parent[s], des femmes amputées d’un mari, des frères et des soeurs, des cousins et des cousines… bref  );
  • en parlant de victimes, quid des personnes injustement emprisonnées, interrogées, et celles sur lesquelles on a jeté l’opprobre ;
  • des années de procédures, des gens décédés sans savoir (je pense au policier Christian Delacourt, parti sans connaître l’identité de ceux qui, tapis dans l’ombre, l’ont tiré comme on « shoote » des pipes à la kermesse du village;
  • puis aussi des thèses qui s’affrontent, des pseudo-experts qui en « jettent » sur les forums, parfois ils avancent masqués [tiens, tiens … comme les tueurs] et s’avancent en conjecture ;
  • ce sont encore des bouquins, parfois sérieux, parfois moins ; certains m’ont beaucoup servi pour rédiger BrabanCIA [qui n’est qu’un roman, pas de thèse, juste un travail d’inventaire romancé avec la thèse la plus « sexy »] ;
  • et il y a aussi les profiteurs, ceux qui ont eu un mobile, ceux qui ont joué avec l’enquête, politiquement ou socialement ;
  • enfin, ce sont des tueurs [pas envie d’y mettre une majuscule], des commanditaires bien planqués [certainement] qui n’ont pas tremblé aussi fort que toutes les victimes, directes et indirectes ; paieront-ils un jour ?

Mais j’allais oublier ceux que l’on oublie toujours !  Les Belges… car on ne parle pas des Belges comme victimes, pourtant ils font partie du lot, et en particulier leur liberté et leur droit à savoir.

Car une chose est certaine : les Tueries du Brabant wallon ont conditionné notre avenir de l’époque !  Des mesures liberticides, le renforcement des services de police.  Le tout pour finir en innommable fiasco quelques années plus tard, vous souvenez-vous ?  Ces fameuses années terribles durant lesquelles  nous avons appris à conjuguer à toutes les temps le mot D Y S F O N C T I O N N E M E N T S avec cette guerre des polices !  Finalement qui a gagné ?  Nous le saurons peut-être avec ces nouvelles pistes !

Ce qui est certain [et c’est là la raison de ce billet], c’est que BrabanCIA est un roman qui se base sur des faits réels ayant été romancés par des procédés particuliers.  Comme j’aime à le dire : c’est une vraie histoire d’une histoire vraie ! À méditer.

Que la vérité se fasse ou pas.  Peu importe l’issue d’ailleurs.  Il est une chose certaine dans le monde de Saint Val, une chose que la réalité ne rattrapera jamais : dans ce monde imaginaire, les méchants ont payé, les victimes dorment et les survivants ont pu terminer leur travail de deuil.

Saint Val,

 

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